Nous avons publié il y a quelques jours la copie du courrier envoyé au Maire de Montesquieu-Volvestre Monsieur Patrick LEMASLE le 8 mai dernier et pour lequel nous n’avons toujours pas reçu de réponse. Il y a plusieurs explications à cette « non réponse » : la sienne et la nôtre !..

L’explication du Maire : qu’il a eu l’occasion de donner lors de la réunion publique du Conseil Municipal du 15 juin dernier en réponse à une question posée par Alban GAUTIER : « je ne réponds pas à ceux qui m’étrillent a tout bout de champ dans un Blog et qui se livrent à des polémiques continuelles »

Notre explication : L’argumentation de Monsieur Lemasle peut sans doute convaincre  ses colistiers, et encore pas tous, mais elle ne tient pas la route en dehors de la salle du Conseil Municipal. En effet le Maire sait très bien que depuis les élections de mars 2014 nous lui avons adressé, sur des sujets très divers, cinq ou six courriers auxquels il n’a JAMAIS répondu. En particulier je peux lui rappeler que lors de la première réunion de ce Conseil Municipal il y a bientôt 18 mois, alors que nous venions de procéder à l’élection du maire nous lui avons fait un certain nombre de demandes précises. Pour certaines d’entre elles il nous a répondu en séance pour les autres il nous a indiqué qu’il allait réfléchir. Je lui ai donc remis en fin de séance un document écrit comportant la liste de nos questions. « Je vous répondrai… »  M’avait assuré le Maire à l’époque… et nous attendons encore la réponse.

Il n’était pas question à cette époque « d’étrillage » ou de polémiques. Et pourtant !....

Donc il est évident que son argumentation ne tient pas. Il est évident qu’il s’évertue depuis quelques mois à inverser les rôles et à nous rendre responsables d’une situation qu’il a lui-même créée. Ce n’est pas nous qui entretenons la polémique c’est lui qui l’initie par une attitude méprisante à notre égard et par l’obstination dont il fait preuve quand il s’agit de nous tenir à l’écart de tout ce qui concerne les affaires municipales.

Et puis c’est tellement plus confortable de ne pas répondre aux courriers que l’on reçoit. Cela permet de dire un jour une chose et le contraire, avec beaucoup d’aplomb, la semaine suivante sans trop risquer d’être pris en défaut.

Jean-Pierre ECHAVIDRE